Prix public : 20,00 €
<p>En juin 1954, Agnès Varda ouvre les portes de sa maison rue Daguerre pour présenter, dans sa cour, à même les murs, un choix de portraits, nus, natures mortes.</p><p>Sa rue et ses voisins sont des sujets privilégiés, comme Alexander Calder, rencontré grâce à Jean Vilar, ou encore Hans Hartung et Brassaï. Les visiteurs découvrent des images frappantes par leur style, annonciatrices de l’esthétique de toute une carrière.</p><p>Transparaissent déjà son humour et son amour des mots ; la personnalisation d’objets du quotidien à travers ce qu’elle nomme ses « drôles de gueules » ; la patate en forme de cœur presque cinquante ans avant son documentaire Les Glaneurs et La Glaneuse ; les premières images de Sète où la photographe discerne des lignes de force, agence les perspectives, joue avec les formes et les textures jusqu’à la limite de l’abstraction.</p><p>Agnès Varda nous incite à découvrir ce qu’elle voit de ses « yeux curieux ».</p>