EAN13
9788873011361
Éditeur
Gremese
Date de publication
1 décembre 1997
Collection
Cinéma
Nombre de pages
194
Dimensions
29,5 x 23,1 x 1,6 cm
Poids
1136 g
Langue
fre

Burt Lancaster, Le Masculin Singulier

Robyn Karney

Gremese

Prix public : 36,00 €

<p>La légende du cinéma raconte que, de retour à New York à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Burt Lancaster fut découvert par un producteur qui, le rencontrant dans un ascenseur, le prit pour un acteur et lui proposa un rôle à Broadway. La pièce ne fut jouée que 23 fois, mais cela suffit pour attirer quelques dénicheurs de talents et Lancaster creva l'écran un an plus tard dans <em>Les Tueurs</em>. L'arrivée de Lancaster coïncida avec la montée du film noir qui convenait parfaitement à son physique et à sa personnalité et les allures maussades, inhérentes à ce type de rôle, contribuèrent à gommer ses défauts de jeunesse. Il s'imposa rapidement comme une des grandes stars d'Hollywood et cette ascension fulgurante forgea une volonté croissante de n'en faire qu'à sa tête - comme nombre de réalisateurs l'apprirent à leurs dépens.</p><p>Gardant l'oeil sur le box-office, mais également soucieux de faire moins de films populaires et davantage de films plus sérieux, il enchaîna tour à tour rôles d'action et rôles romantiques (<em>L'Homme aux abois</em> et <em>La Flèche et le flambeau</em>), mais incarna également des personnages à la sensibilité plus nuancée (<em>Reviens petite Sheba</em> et <em>Tant qu'il y aura des hommes</em>). Refusant une étiquette, il ne cessa de s'ouvrir à de nouveaux horizons et d'élargir son champ professionnel, alternant à la fois les incontournables westerns (<em>L'Homme du Kentucky</em> - dont il fut aussi le réalisateur - et <em>Règlement de comptes à O.K. Corral</em>) et les aventures acrobatiques (<em>Trapèze</em>), mais apparaissant aussi dans des rôles plus intimistes comme dans <em>Le grand chantage et Elmer Gantry, le charlatan</em> (qui lui valut un Oscar). Il sut ainsi s'imposer dans ses plus grands rôles, parmi lesquels <em>Le Guépard</em> de Luchino Visconti, <em>1900</em> de Bernardo Bertolucci, <em>Atlantic City</em> de Louis Malle et plus tard, en 1983, dans <em>Local Hero</em> où il incarnait un magnat du pétrole quelque peu excentrique. Il fut aussi un des premiers acteurs (avec Harold Hecht) à créer sa propre société de production dont sortirent un chapelet de succès, notamment <em>Marty</em> qui remporta trois Oscars, mais qui lui procurait surtout la maîtrise totale de tous ses projets, comme il l'avait toujours souhaité.</p><p>L'ouvrage de Robyn Karney retrace pas à pas la carrière mouvante de Burt Lancaster et 150 superbes photographies témoignent des innombrables facettes de son talent. Quand ce modèle d'inconstance s'éteignit en 1994, peu avant son quatre-vingt-unième anniversaire, il laissa un héritage de 77 films totalisant 40 ans de présence à l'écran, mais aussi une empreinte indélébile dans l'histoire du cinéma qu'il ne quitta jamais et qui jamais ne le quitta.</p>
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