EAN13
9782940431229
Éditeur
La Baconnière
Date de publication
14 mai 2014
Collection
BACONNIERE (LA)
Nombre de pages
220
Dimensions
19 x 14 x 1 cm
Poids
7895 g
Langue
fre

Alexandrie La Divine

Charles Méla, Frédéric Möri

La Baconnière

Prix public : 196,00 €

Alexandrie la Divine rassemble 110 chercheurs, comptant parmi les spécialistes les plus reconnus du monde francophone. Près de 400 images pleines pages illustrent les différents textes, prises pour la plupart à la chambre grand format. Le matériau archéologique et philologique rassemblé est unique à ce jour, grâce, notamment, aux partenariats établis avec la Bibliothèque des Médicis et la Fondation Gandur pour l'Art.Au plan formel, la démarche est originale parce que les objets sont systématiquement montrés avec les lieux archéologiques majeurs, grâce à la campagne photographique menée. Le choix de ces lieux a été opéré de manière à ce que chacun ait un lien direct, explicite avec les textes, et avec les objets.L'espace principal est occupé par des articles de fond, sur les périodes en jeu, les phénomènes ; si bien qu'au fil des pages, c'est l'histoire intellectuelle, culturelle, philosophique du monde hellénistique et romain qui se dessine. En effet, les textes ne se limitent pas à Alexandrie, mais la situe comme axe du monde alors connu, nœud de communication et centre d'échange. Il est en effet très important de montrer ce que fut Alexandrie : le cœur du premier réseau de mondialisation des échanges commerciaux et intellectuels.Bien sûr, un large espace est dédié à la ville-phare, avec des textes à la pointe de la recherche, sur la Bibliothèque et sur les nécropoles les plus importantes, de la plume d'archéologues et de philologues reconnus.Sont publiés également 13 cartes de géographie inédites, réalisé par J-M Kowalski, responsable du département Sciences humaines de l'Ecole Navale militaire de Brest. Ces cartes reconstituent les côtes telles qu'elles étaient au IIIe siècle av. J.-C., ce qui n'est jamais proposé habituellement pour Alexandrie, aussi curieux que cela puisse paraître. Ces cartes, publiées dans la dernière grande partie, couvrent l'ensemble du monde connu à l'époque qui nous intéresse, et répondent aux magnifiques cartes réalisées pour l'édition de la Cosmographie de Ptolémée en 1482, qui illustrent la partie principale de l'ouvrage : Sagesses barbares.L'une des caractéristiques les plus originales de cet ouvrage est en effet de consacrer une vaste partie (plus de 300 pages) au thème des Sagesses barbares. Les successeurs d'Alexandre le Grand, et avant tout Ptolémée Ier, ont en effet commandé des traductions des grands textes des civilisations qu'ils gouvernaient: La torah, l'historiographie de l'Egypte ancienne, de Babylone, de Phénicie, mais aussi les descriptions de l'Inde ont vu le jour, donnant l'impulsion à un mouvement initié et souhaité par Alexandre le Grand lui-même, et qui a bouleversé notre histoire culturelle. En effet, pour les Grecs, l'heure était alors venue de s'ouvrir aux autres cultures; Alexandrie est devenue dès l'origine, un lieu d'échange et d'ouverture vers ce que certains intellectuels et artistes ont dès lors appelé les "Sagesses barbares", jugées antérieures et plus vénérables même que la Sagesse grecque. Ce phénomène crucial est traité en une vaste partie constituée d'autant de chapitres qu'il y a d'aires culturelles en jeu: Egypte (ancienne), Inde, "Chaldée“ (Babylone), Judée, orphisme (Thrace).Aux II-IIIe siècles de notre ère, un roman fut composé à la gloire du conquérant qui avait fondé la ville d’Alexandrie, « telle un monde divin, objet universel de désir, au centre de la terre », comme le lui avait révélé en songe Sarapis, le dieu du monde.Alexandrie la divine, axe du monde, fut, aux époques hellénistique et romaine, durant près d’un millénaire, au cœur et au principe de la première mondialisation des savoirs et des croyances. Ce livre d’art et de science qui en porte le titre évoque ce qu’elle fut et quels furent, grâce à elle, les échanges intellectuels, culturels et religieux qui parcoururent dans l’Antiquité, l’ensemble du monde habité, à la dimension voulue par le génie d’Alexandre et ordonnée par la puissance de l’Empire romain. Les héritages en furent immenses, dans le monde musulman comme en Europe jusqu’à l’avènement des Médicis qui firent de Florence la nouvelle Alexandrie d’une renaissance humaniste.La Fondation Martin Bodmer, la Bibliothèque Laurentienne et la Fondation Gandur pour l’art ont conjoint leurs trésors et leurs efforts pour en restituer l’éclatante destinée. Le concours de plus de cent savants et chercheurs parmi les plus réputés en renouvelle les connaissances et confère une dimension nouvelle aux manuscrits, aux objets archéologiques et aux sites historiques, présentés ici par le biais de plus de 400 photographies originales, réalisées pour la plupart à la chambre grand format.
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