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En septembre 2002, la Côte d'Ivoire est frappée par une bande armée entrée par sa porte Nord. Ce que ces soudards armés considèrent comme une rébellion, l'auteur y voit, lui, les intrigues des réseaux foccardiens, réseaux qui protègent efficacement ce que l'opinion publique avertie a baptisé de "françafrique": c'est à dire, une association criminelle entre, d'une part, les professionnels français des coups bas et, d'autre part, des politiciens africains prêts à sacrifier leurs propres frères au profit de l'"empire". Le tort de la Côte d'Ivoire en 2002 pour ainsi mettre en branle ces réseaux, selon l'auteur, est d'avoir placé à sa tête, une bande d'"éternels étudiants", selon l'expression de M. de Villepin, alors ministre des affaires étrangères de M. Chirac ; une bande déterminée à briser les liens de "chef à valets", selon l'expression de M. Koulibaly Mamadou, alors président de l'assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, qui existent entre la France et ses anciennes colonies.