Prix public : 20,00 €
Ce livre est né de rencontres entre des historiens spécialistes de Napoléon et un historien de l’Antiquité, spécialiste de Thucydide et d’Alexandre le Grand. L’étude s’est donc concentrée sur certains points communs aux deux géants : « l’homme politique », la guerre et l’idée d’Empire. Par la conception d’un pouvoir partagé avec un peuple en armes, par la fulgurance des décisions au combat, par la grandeur et une esthétique du tragique, Alexandre le Grand, le « philosophe en armes », et Napoléon, le « poète de l’action », sont fascinants et ressemblants : la force du Beau, du Terrible et de la Puissance. Alexandre conduit à Napoléon, selon un regard proche de celui que portait Nietzsche sur « le Corse Napoléon qui a la fierté de l’homme qui se révolte » : Napoléon, parce qu’il était corse, a « remis en lumière toute une face du monde antique, peut-être la plus définitive, la face de granit » (Le Gai savoir, 362).