Prix public : 18,00 €
<p><span></span></p><p>Jean-Marie Beyssade (1936-2016) fut professeur à l’université Rennes 1 puis aux universités Paris Nanterre et Sorbonne Université (appelées alors respectivement Paris X et Paris IV). Il fut un spécialiste reconnu de la pensée de Descartes. Mais il a aussi consacré un certain nombre d’études à la philosophie de Spinoza dont il avait entrepris de retraduire l’Éthique. C’est que Jean-Marie Beyssade a toujours recherché les passages et les continuités entre ces deux grands auteurs du XVIIIe siècle. Qu’il s’agisse du statut des émotions, de l’amour de Dieu ou de la possibilité du salut, il a su profondément analyser comment Spinoza s’avance sur un chemin inauguré par Descartes pour ouvrir ses propres voies. Mais, outre ce travail d’historien rigoureux de la philosophie, Jean-Marie Beyssade s’est aussi livré à un travail d’interprète-créateur en imaginant des solutions à des problèmes que le système spinoziste posait mais qu’il n’avait pas complètement pensées. Les articles réédités ici sont souvent commentés. Ils sont désormais introuvables : le présent ouvrage les offre à nouveau en les complétant par un texte inédit et par des passages de la traduction de l’Éthique que l’auteur avait entreprise. Ces textes sont présentés et mis en perspective par deux études : l’une de Jacqueline Lagrée, « J.-M. Beyssade entre Descartes et Spinoza», l’autre de Pierre-François Moreau, «Le traducteur au travail».</p><p><em>Publié avec le soutien de l’<span style="font-weight: bolder">université de Rennes 1</span>, du l<span style="font-weight: bolder">aboratoire Métaphysique de Sorbonne Université</span>, du <span style="font-weight: bolder">laboratoire IRePh de l’université Paris Nanterre<span style="font-weight: 400">.</span></span></em></p><p> </p>